Si la loi Girardin industriel tient sa popularité de son fort potentiel défiscalisant, elle représente bien plus qu'un simple outil de réduction d’impôt. Il s’agit d’une opportunité unique d’investir tout en contribuant au développement économique en outremer.
Le retard économique des DROM COM
Les territoires ultramarins présentent des particularités géographiques, historiques et économiques qui expliquent en grande partie leur retard par rapport à la métropole.
En effet, ces territoires ont traversé des époques de colonisation et de dépendance. L'histoire coloniale a façonné les économies ultramarines en les orientant vers des productions spécifiques telles que l’agriculture, la pêche et l'aquaculture.
L’éloignement géographique représente également un enjeu crucial. La distance géographique des territoires ultramarins par rapport à la métropole engendre des coûts de transport élevés, des difficultés logistiques et une moindre attractivité pour les investissements.
Par ailleurs, ces territoires sont exposés à la fragilité environnementale. De nombreux territoires ultramarins sont confrontés à de fortes contraintes liées aux cataclysmes naturels (cyclones, séismes, éruptions volcaniques). Ces phénomènes perturbent l'activité économique et engendrent des coûts de reconstruction importants.
À ces paramètres historiques et géographiques s’ajoutent les facteurs économiques structurels. En premier lieu la monoculture, pour la plupart des DROM COM. Ce qui rend les territoires vulnérables aux fluctuations des marchés à l’international.
De plus, le taux de chômage est généralement plus élevé, en particulier chez les jeunes, ce qui limite la croissance économique et augmente la dépendance aux aides sociales. Les infrastructures, dont les routes, les ports et les aéroports, font aussi partie des freins au développement économique en outremer, du fait de leur insuffisance.
Les inégalités sociales sont également plus marquées dans les DROM COM, avec des disparités importantes entre les zones urbaines et rurales, de même qu’entre les différentes catégories sociales.
Tous ces blocages se conjuguent pour générer un tissu productif moins diversifié et moins dynamique que celui de la métropole, avec une moindre présence d'entreprises innovantes et de taille intermédiaire.
D’où la relance de l’économie via le Girardin outremer
Les territoires ultramarins sont fortement dépendants des transferts financiers de l'État. Certains territoires souffrent d'un enclavement économique qui limite leurs échanges avec le reste du monde. Les investissements privés sont moins nombreux dans les outre-mer en raison des risques perçus et des coûts d'investissement élevés.
Un coup de pouce provenant des investisseurs potentiels en France métropolitaine est donc vivement encouragé par l’État. C’est ainsi que le Girardin industriel a vu le jour, en stimulant l’appui au financement des PME et des TPE afin de faire décoller l’économie ultramarine.
La contrepartie de ce financement est une forte réduction de l’impôt sur le revenu de l’investisseur. Ce dispositif cible en particulier ceux à très forte imposition, à partir de 2500 euros à 3000 euros d’IR par an.
Les avantages pour l’investisseur
La réduction d’impôt est calculée sur la base du montant investi : en moyenne de 110% à 114% de celui-ci. À cela s’ajoute un impact positif sur les territoires ultramarins, ce qui représente un réel engagement citoyen.
Plus le projet est de qualité, plus le rendement et la réduction fiscale sont importants. Ainsi, il est donc recommandé de souscrire au dispositif auprès d’un monteur expérimenté et ayant enregistré des retours positifs auprès des investisseurs ainsi que des partenaires locaux.
À noter également que le Girardin industriel permet d’étendre son patrimoine dans les territoires ultramarins, pour une meilleure diversification de son portefeuille. Attention néanmoins, ce dispositif est risqué. Votre monteur Girardin vous conseille sur tous les aspects de votre projet, de même que votre conseiller en gestion de patrimoine.